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dimanche 1 février 2015

La patience vient par l'engagement (Beer-mit)

Depuis mon enfance, je n'ai jamais été ce qu'on peut qualifier de "personne patiente".  Ceci ne s'est jamais démontré par des "crises", mais en analysant ma personnalité je peux très bien identifier un grand manque de patience.

Depuis la naissance de mon fils, je m'efforce de travailler sur certains "travers" de ma vie.  J'ai arrêté de fumer, je me suis mise à la course, au bénévolat, mais avec le recul, tout cela n'est que quelques nouvelles habitudes que j'ai intégré dans ma routine.  Depuis l'apparition de mes premiers cheveux blancs il y a de celà 2-3 mois, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai davantage le goût de travailler sur mon ressenti que mes actions.  Ma première constatation est que mon impatience me fait souvent prendre des décisions qui impact à long terme et dans lesquelles je me sens emprisonnée.

Mais qu'est-ce que l'impatience?

Selon le petit Larousse, c'est : 


  • Trait de caractère d'une personne qui ne peut s'empêcher d'agir : L'impatience de la jeunesse.
  • État de quelqu'un qui supporte avec difficulté les choses ou les personnes importunes : Avoir un geste d'impatience.
  • État de quelqu'un qui ne sait ou ne peut pas patienter, attendre avec calme : Il brûle d'impatience de revoir son vieil ami.



  • Pour ma part, c'est plus concret.  


    Avant de rencontrer mon mari, jamais je n'ai été capable d'attendre à Noël pour développer mes cadeaux.  Je les déballais pour savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, puis les remballait soigneusement, ou je réussissais à convaincre mes parents que Noël n'était qu'une date, et qu'on sauverait l'étape de l'emballage s'ils me donnaient mes cadeaux à l'arrivée du centre d'achats...

    J'étais si incapable de patienter en classe, qu'au primaire, mes professeurs me faisaient corriger des travaux ou aider d'autres élèves, pour avoir la paix pendant les cours.  J'aurais dit oui, moi, lorsque mes parents se sont fait proposer que je "saute" une année.  Mais déjà à l'époque, je crois, mes parents essayaient de m'inculquer la patience.

    J'avais si hâte d’habiter seule, que je suis partie de la maison à 17 ans, je me suis mariée à 20 ans et ai accouché à 21 ans de mon beau trésor... mais ça, c'est la preuve que mon instinct me guide très bien malgré mon impatience ;)

    Mon impatience m'a poussée à faire des choix professionnels et académiques précipités, n'étant pas capable de tempérer et désirant toujours être mieux, plus heureuse, tout de suite.

    Comment on règle ça?
    Je ne crois pas que l'impatience ne se guérisse.  Mais au travers des lectures et conférences auxquelles j'ai assistées, j'ai souvent entendu que la meilleur façon d'atteindre un objectif, sans se décourager et laisser tomber, était de déclarer haut et fort son objectif, ce qui crée de l'engagement.

    Ma façon à moi de travailler ma patience par l'engagement est via le tricot, et ceci je l'ai réalisé avec ma première commande sur mesure.  En tricot comme dans la vie, il est facile de commencer un projet, le trouver trop long à réaliser, le mettre de côté et en commencer un autre.  Mais quand on réalise un projet pour quelqu'un d'autre, on ne peut pas abandonner. 


    En m'engageant à réaliser une beer-mit pour un ami, j'ai ainsi réalisé que c'est la meilleure façon de travailler sa patience.  Quand on sait qu'on ne peut pas se désister et qu'on doit arriver à la fin du projet, si petit soit-il, on n'a d'autre choix que de cultiver sa patience en étouffant l'impatience qu'on vit.

    S'en suit un grand sentiment de fierté!

    Voici donc mon accomplissement de patience : 



    Vous pouvez vous aussi tester voter patience avec ce patron gratuit :